Encore de nouveaux braquages dans nos magasin.

Plusieurs fois pour certains. Est-ce seulement la faute à « pas de chance »?

« Attention risque de braquage – Rappel des réflexes à adopter » va-t-il devenir l’intitulé d’un nouveau message à communiquer régulièrement aux équipes des magasins?

Après les agressions verbales ou physiques dédouanés d’une certaine façon par le terme anecdotique « d’incivilités »,et par « l’écoute » emphatique ou psychologique des salariés, qui les subissent sans mêmes plus s’en rendre compte, parfois au détriment d’une atteinte morale non mesuré mais dont les incidences psychologiques sont certaines, mais non réellement reconnues pour l’instant.

Les risques induits par les braquages sont réels et importants. Non seulement concernant le choc psychologique que cela peut entrainer, qui s’inscrit plus profondément dans l’inconscient que certains le croient, mais également par les risques d’atteinte physique.

La valeur du matériel volé et les dommages sont assurés. Les risques encourus pas les équipes et les clients doivent être traité plus efficacement et pas seulement après les faits.

La Générale de Téléphone doit mettre en oeuvre les moyens nécessaire pour remédier à ces risques.

Va-t-il falloir attendre un drame pour réagir efficacement et prendre les décisions qui s’imposent pour la protection des personnes? Quelles excuses pourra-t-on utiliser pour se dédouaner et se déculpabiliser si un jour un malheur arrive?

Une vraie arme à feu ou une arme blanche pourrait blesser voire pire. Un simple coup malheureux peut tuer. Voilà à quoi son confronté de plus en plus de nos collègues. On ne peut pas entendre dire indéfiniment que les causes en sont la violence grandissante de la société, et qu’on ne peut rien faire contre ça.

Il ne suffit plus d’expliquer aux équipes qu’il faut juste accepter les demandes des braqueurs, ne pas se révolter, ne pas réagir ou avoir tout autres comportements à risques. Cela pourrait ne pas toujours suffire pour répondre aux situations de stress (des braqueurs et de soi-même) ou d’une
mauvaise réaction d’un braqueur.

Il faut impérativement mettre en place des moyens supplémentaires, non aléatoires et seulement après un braquage ou des agressions. Un vigile ne suffit pas à arrêter des braqueurs.

Et le coût pour chaque magasin, en permanence, serait exorbitant et sans doute inefficace.

Il faut multiplier les méthodes qui éviteraient les braquages, et par la même occasion certaines autres agressions.

Nous voyons fleurir les questionnaires « participatifs » pour vous impliquer et vous motiver sur divers sujets (c’est devenu une méthode managériale). Alors pourquoi ne pas utiliser ce support
pour vous consulter en magasin, solliciter vos avis, vos idées?
Mais pas seulement pour laisser penser qu’on s’occupe de ces dangers, sans vraies actions, mais bien pour mettre en œuvre rapidement des moyens efficaces désormais indispensables.

C’est aussi à vous en magasin qu’il faut donner la parole sur ce thème.

Lors d’une récente réunion avec la direction j’ai relancé la demande que la CFE-CGC avait faite pour l’installation de caméras.

Sujet que nous avons déjà communiqué avec vous car il était important de vous rassurer sur ce projet qui ne doit pas permettre la surveillance du travail des équipes par aucun membre de l’entreprise. Avec des images qui pourraient être visualisé uniquement par les forces de l’ordre
après un braquage, un cambriolage, ou une plainte pour agression.

Nous avons été déçu par la réponse. Peut-être à cause d’un manque de compréhension dans les échanges avec la direction. A ce jour le test qui devait se faire sur plusieurs magasins ne semble prévu plus que pour un, durer au moins un an, et les démarche auprès de la préfecture pour
l’autorisation d’installation du matériel à l’intérieur du magasin toujours en cours.

Déçu également d’apprendre que finalement le but d’une telle installation n’aurait pour raison d’exister que de luter contre les cambriolages…

Nos propositions sont toujours:

l’installation de caméras dans tous les magasins, avec un accord d’installation et d’utilisation à négocier avec la direction. Car même si les braqueurs se masquent, baisse leur cagoule ou autre devant les caméras du magasin, ils auront certainement circulé aux alentours sans se masquer, et
peut-être que des caméras du centre commercial ou de la ville permettront de les identifier. Alors même que la Générale de Téléphone va auto-financer la reprise ou l’ouverture de 400 magasins il n’est pas possible d’opposer le coût de caméras à la sécurité des équipes et des clients.

Réduire significativement le volume du stock de smartphones en magasins afin de rendre les braquages trop peu « rentables » pour les braqueurs. Le meilleur exemple est la disparition des braquages de banques depuis que les liquidités sont devenus insignifiantes. Comment
répondre au besoin de pouvoir servir nos clients? Peut-être par des livraisons de matériels plus fréquentes, l’installation d’un stock « central » par région pour servir rapidement les magasins, la mise en place de pratiques de « dépannages » efficaces entre magasins en attente de livraison en cas de stock critiques, etc etc. A vous aussi de vous saisir
du sujet et faire des propositions pour diminuer les risques de braquages.

Nous souhaitons que la direction soit attentive à ces lignes, à l’heure même où je m’aperçois qu’une communication interne sur le sujet des « incivilités » vient d’arriver sur les boites mail. Sans doute un effet qui fait suite au dernier braquage.

Nous invitons une fois de plus la direction à agir avec des moyens réels, et plus seulement avec des intentions et des questionnaires. Avant qu’un drame ne finisse par arriver.

Nous restons à votre dispositions pour échanger sur ces sujets et relayer vos avis, idées et autre commentaires.

Hervé Goletto – 06 31 76 60 62 – herve.goletto.cfecgc@gmail.com
Tran Son Tran – 06 75 22 01 02 – transontran@gmail.com