Depuis 2019 les salariés peuvent bénéficier d’une prime exceptionnelle exonérée d’impôts et de prélèvements sociaux, dite prime Macron puis appelé prime de partage de la valeur
Vos collègues de la CFE-CGC, élus ou représentants de la Confédération Française de l’Encadrement CGC ont demandé à la Direction le versement d’une prime PPV 2023 pour l’ensembles des cadres et des agents de maitrises ainsi que leur équipe.
L’inflation ne cesse de croitre et le pouvoir d’achat est en berne. Au-delà de ce que chacun constate avec son budget, si tous les voyants économique de la consommation en France sont au rouge ce n’est pas pour rien. Son montant doit être à la hauteur des résultats de l’entreprise rendus possibles par le travail et l’implication de chacun.
Le montant des augmentations NAO n’a pas permis de couvrir l ‘inflation réelle. Aujourd’hui cette PPV doit être à la hauteur des attentes des salariés. Et ce d’autant plus qu’elle est exonéré de cotisations sociales (voir plus bas).
Cette prime qui serait versé à tous les salariés, comme les années précédentes, doit être égale pour tous. Pour la CFE-CGC il n’est pas question d’accepter une prime inférieure pour l’encadrement.
Malheureusement la CFE-CGC est le seul syndicat à ne pas accepter un « rabais » pour l’encadrement au prétexte que l’impact serait moins important pour ces salariés comme cela a été dit par la direction à plusieurs occasions précédentes et suivi par les autres syndicats (les faits et accords signés par certains le démontre…)
La forte période commerciale arrive avant les fêtes de fin d’année, cette prime PPV est l’un des moyens de reconnaissance du travail fourni aussi par les cadres et les agents de maitrise dans les magasins mais également dans les 2 centres d’appui, celui de Villers les Nancy et de La Plaine Saint Denis dont les services se voient débordés de travail.
Fidèle à sa conviction et sa raison d’être la CFE CGC Gdt continue à défendre les intérêts des cadres et des agents de maitrise.
Rappel sur ce qu’est la P.V.V:
Il s’agit d’un dispositif pérenne que les entreprises peuvent mettre en place chaque année mais qui reste facultative. Son versement dépend d’une décision prise par l’employeur ou d’un accord d’entreprise.
Elle est versée selon les conditions suivantes :
- La prime ne peut pas remplacer une augmentation de rémunération prévue par un accord salarial dans l’entreprise.
- Si la prime n’est versée qu’à une partie des salariés de l’entreprise, ceux dont la rémunération est supérieure à un plafond fixé par l’employeur ou un accord d’entreprise en seront exclus.
- La prime doit être versée entre le 1er juillet 2022 et 31 décembre 2023. Elle peut faire l’objet d’une avance, mais le solde doit être payé au plus tard à cette date car la prime peut être versée en une ou plusieurs fois, avec un maximum d’un versement par trimestre.
Le montant de la prime est fixé par l’employeur.
Le montant de la prime de partage peut être le même montant pour tous les salariés ou pas…
Le montant peut aussi être modulé selon les bénéficiaires en fonction de la rémunération, du niveau de classification, de l’ancienneté dans l’entreprise, de la durée de présence effective pendant l’année écoulée ou de la durée de travail prévue par le contrat de travail.
Les conditions d’exonération dépendent du montant de la rémunération du salarié au cours des 12 mois précédant le versement de la prime.
La prime est exonérée de l’impôt sur le revenu, des cotisations salariales et des contributions sociales y compris de la CSG si la rémunération est inférieure à 3 fois le smic annuel (
1 383,08 euros nets pour 35 heures hebdomadaires) est également exonérée, dans la limite de 6 000 €, si l’employeur met en place, à la date du versement de la prime, ou a conclu l’année du versement de cette prime un accord d’intéressement, lorsqu’il est soumis à l’obligation de mise en place de la participation ou un accord d’intéressement ou un accord de participation, alors qu’il n’est pas soumis à l’obligation de mise en place de la participation
Si la Rémunération est égale à 3 fois le Smic annuel ou plus la prime est exonérée des cotisations salariales et des contributions sociales, dans la limite de 3 000 € par an et par bénéficiaire.