Temps de travail – semaine de 4 jours – Parlons en !

Cette fameuse semaine de 4 jours de travail sur 7 …

Avouons-le, actuellement cela sert surtout d’arguments à certains dans leur campagne électorale… Mais les promesses n’engagent à rien dans le contexte du fonctionnement et de négociations de l’entreprise.

Un certain nombre d’anciens salariés ont connu la semaine de 4 jours et de 33h15 (au même salaire) appliqué à l’époque où l’entreprise s’appelait Photo Service. Mais l’application des 35h dans l’entreprise et la signature d’un certain avenant pour la plupart ont signé la fin des 4 jours.

Depuis récemment certaines entreprises en France (de toutes tailles) ont construit un accord d’entreprise permettant aux salariés une semaine de travail de 4 jours. Tous les témoignages, notamment des directions, indiquent une amélioration de la qualité du travail, du bien-être des salariés et de meilleurs rendements.

Bien souvent le sujet a été porté à la direction lors de réunions, mais la réponse a toujours été ferme : Non !

Et sans la volonté de la direction rien n’est légalement possible actuellement.

Seule une aide gouvernementale nationale influencerait sans doute le patronat, comme pour les 35h, mais nous en sommes loin.

L’intérêt pour la plupart serait de travailler 35h (payées 35) mais réparti sur 4 jours. Sinon il « suffirait de travailler à temps partiel ».

Cependant certains salariés apprécient de faire des heures supplémentaires pour augmenter leur salaire, et par la même occasion leurs primes.

Les heures supplémentaires étant défiscalisées il demeure plus intéressant pour l’entreprise que les problèmes de sous-effectif soit compensé par des heures supplémentaires.

Pour se positionner la CFE-CGC interrogera les D.M et leurs Adjoints pour définir quelle majorité d’avis elle défendra

La CFE-CGC portera la position majoritaire pour cette répartition du temps de travail. Celle offrant une journée de repos supplémentaire par semaine à tous et une baisse des dépenses déplacements. En permettant également une baisse de l’impact écologique des transports. Ou celle de continuer comme aujourd’hui en permettant d’effectuer des heures supplémentaires.

Selon les résultats de cette concertation avec vous, la CFE-CFC argumentera de nouveau auprès de la direction en demandant que nous abordions ce sujet sur nos prochaines négociations (si les votes pour nos listes au premier tour soient suffisants), ainsi que lors du travail sur les résultats de l’étude de l’ANACT

(voir l’article https://www.managersgdt.com/forfait-jours-parlons-en/)

Une autre des préoccupations en magasin serait de la présence d’un manager tout au long de la semaine. Mais cela disparait avec tous les nouveaux postes d’adjoints créés depuis plusieurs mois. Une fois formé et en capacité de remplacer les directeurs, la présence d’un manager sur l’ensemble de la semaine ne serait plus.

Le sous-effectif chronique dont nombres de magasins se plaignent ne serait pas augmenté puisqu’il s’agirait d’une simple répartition horaire différente des salariés sur la semaine. 

Un problème serait peut-être la répartition horaire des apprentis et autres contrats d’alternants qui comblent les effectifs, mais là aussi ce n’est qu’une organisation.

Le second problème en magasin serait la « nécessaire » présence d’un manager tout au long de la semaine. Mais cela disparait avec tous les nouveaux postes d’adjoints créés depuis plusieurs mois. Une fois formé et en capacité de remplacer les directeurs la présence d’un manager sur l’ensemble de la semaine ne serait plus.

Les R.R ont de plus en plus géré le travail et les échanges à distance, avec Teams principalement. Il leur faudrait donc juste s’habituer à ce que les directeurs soient moins présents. Et mieux impliquer les Adjoints dans le gestion commerciale et humaine de l’équipe.

Serait-ce (aussi) un souci d’équité avec les centres d’appuis et d’organisation dans les services ?

Actuellement il n’existe pas de système de binôme dans les services. Cela voudrait dire qu’il faudrait créer la aussi un poste « d’adjoint », de le reconnaitre par un titre et une revalorisation du salaire… (vous y voyez un problème ?)

Ou alors il faudrait considérer que le manager du service reste toujours disponible, même un jour de repos. Ce qui bien sur nous parait inconcevable. A moins d’en faire un cadre autonome…

Il faut le dire, dans les services des centres d’appuis les salariés sont généralement surchargés de travail, et les voir un jour de moins dans la semaine peut sembler impossible aujourd’hui à certains.

Alors des embauches seraient nécessaires au-delà des recrutements actuels qui n’ont pour raison d’exister que l’évolution du nombre de magasins.

La direction serait-elle prête à ça ?

La CFE-CGC reviendra vers vous le moment venu.